Un essai incisif et solide qui montre les limites des théories de l'effondrement, d'un point de vue scientifique et éthique. La chose est entendue : nous ne vivons plus dans un système climatique stable, la biodiversité s'érode, les océans s'acidifient, le monde devient chaque jour plus toxique. En entrant dans l'ère de l'Anthropocène, nous avons perdu le contrôle de notre monde, qui menace de s'effondrer tel un jeu de dominos. La science de l'effondrement, ou collapsologie, affirme que la catastrophe est inévitable, et que nous n'avons pas d'autre alternative que celle de nous y préparer. Le monde se referme sur nous comme un destin : il nous faut accepter la chute, que l'on s'en désespère ou que l'on y trouve une jouissance coupable. Autrement dit, " il n'y a pas d'alternative " – comme le disait en son temps Margaret Thatcher, papesse des politiques libérales. Or il y a une alternative – il y en a même de très nombreuses, car ailleurs, la catastrophe est déjà arrivée et a déjà donné naissance à des mobilisations politiques et écologiques, à de nouveaux systèmes de solidarité et de nouvelles manières de produire. Le catastrophisme, cette construction qui touche les classes moyennes occidentales, c'est un " récit du Tout ", un récit dépolitisé qui nous encourage à nous prendre en charge de manière privée, par l'entraide. Or s'il y a une chose que nous a montré la crise du Coronavirus, c'est que nous avons besoin d'État. Pour éviter la catastrophe – car elle est évitable – il faut politiser l'écologie, rompre avec un discours global et voir ainsi se rouvrir les possibilités d'action, dans leur pluralité. " Un très grand livre. " C Politique, France 5 " Un plaidoyer pour l'action politique " Thomas Snegaroff, France Info " Gageons que ce livre fera débat, mais la démonstration est convaincante. " La Croix l'Hebdo " Les deux auteurs démontent la mécanique des théoriciens de l'effondrement, leurs approximations. Et tissent donc un lien entre le récit effondriste et celui du progrès, le second étant présenté comme le négatif du premier. " Hervé Gardette, France Culture " Le livre permet de prendre des distances avec un unanimisme dangereux et de se rapprocher de la complexité du monde. Le débat démocratique et l'urgence écologique y trouveront, tous les deux, leur compte. " La Vie " À l'heure où les collapsologues bénéficient d'une importante couverture médiatique (et où leurs ouvrages se vendent comme des petits pains), la thèse développée par Catherine et Raphaël Larrère risque de ne pas leur attirer que des louanges. La philosophe de l'environnement et l'ingénieur agronome et sociologue ne sont pourtant pas dans la posture, ni dans la dénonciation facile d'un succès public, mais plutôt dans un rôle inattendu de lanceurs d'alerte : pour remettre l'écologie politique sur le chemin de l'action, il est grand temps, nous disent-ils, de se détourner des effondristes velléitaires et de remettre les mains dans la terre. " Usbek et Rica " En 200 pages, la philosophe et le sociologue dénoncent la collapsologie - soit l'étude transdisciplinaire de l'effondrement de notre civilisation industrielle - comme un mouvement qui tend à dépolitiser l'écologie et à se renfermer dans l'inaction. " Les Inrocks " Dans leur essai, Le pire n'est pas certain, Raphaël et Catherine Larrère s'élèvent contre un fatalisme qui empêche de penser et d'agir. " L'Humanité " Un ouvrage subtil et tranchant ; à lire et à méditer d'urgence en ces temps troublés ! " Écologie et politique " Une réhabilitation de la politique contre le défaitisme ambiant. " Philosophie Magazine " Les deux chercheurs, spécialistes de l'environnement, prennent à rebours les récits sur l'effondrement qui ont gagné le débat public. " Libération " À contre-sens de l'agenda médiatique dominé par les théories de l'effondrement, Catherine et Raphael Larrère publient un essai tout en nuance. Dans Le pire n'est pas certain. Essai sur l'aveug
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